La commune de Sainte-Barbe compte 286 habitants (recensement publié en 2012). Sa superficie est de 3038 hectares (30.38 km2).
Histoire et Patrimoine : Sainte-Barbe est la plus grande commune de l'ancien ban de Nossoncourt, dont le territoire est recouvert aux 4/5 de forêts. Le domaine forestier, composé de volume égal de chênes, de hêtres et de résineux, a été détruit à 45% fin décembre 1999 lors de la tempête Lothar.
Après avoir été un centre important de production de chanvre, le village fut celui de la menuiserie, de l’agriculture.
L'activité agricole locale est aujourd'hui limitée à deux GAEC. Le village héberge également plusieurs sièges d'entreprise (chauffage-climatisation, scierie, mécanique). Le site a dû être habité dans les temps très anciens par les envahisseurs successifs, dont les Leuques. Quelques restes d'une voie romaine sont visibles sur le finage de Sainte-Barbe, au lieu-dit appelé "Devant Feys".
Détruit par les guerres et par une épidémie de peste, le village s'est malgré tout développé jusqu'à atteindre 800 habitants vers 1850. Des objets retirés des sols, l'existence d'un puits perdu au milieu de la forêt, donnent à penser que les habitations s'étendaient jusqu'à la ferme de Rott à Moncelle. En 1916 on comptait encore près de 600 habitants. En août 1914, 105 maisons et l'église furent incendiées par les Allemands.
L'église actuelle remplace l'ancienne église romane, qui date de Charlemagne et qui a été démolie en 1852. A la fontaine Sainte-Barbe, on puisait autrefois une eau réputée pour soigner la croûte de lait des bébés et les maladies des yeux.
A voir également un arbre remarquable, fruit d'un gland et d'un akène de charme, dans un parc, rue du Gué.
Ce n'est sûrement pas uniquement pour l'eau de sa fontaine que le village a été visité par des hommes célèbres.
La tradition orale ainsi que des documents, font état du passage de Charlemagne, de Napoléon, de l'écrivain et homme politique Barrès et ...du 38ème Président des USA, Harry Truman. La visite, en 1956, de cet ancien chef d'état est expliquée dans l'article de Nicole Fick : "Sainte-Barbe, premier village martyr de la Grande Guerre - Du « Fort Sainte-Barbe » à la Fontaine des Américains", paru dans le numéro de juillet 2014 de la revue "Au bord de la Mortagne". L'article retrace, à partir du tout début de la guerre en août 1914, les terribles événements subis par les habitants de Sainte-Barbe dont 105 maisons ont été détruites.